LA CACAHUÈTE SE PORTE BIEN
Le nouvel essor de la filière arachidière
Après plusieurs années de crise, la filière de l’arachide connaît un nouvel essor au Sénégal. Une dynamique favorisée par l’État à travers la recherche de variétés résistantes et la suppression de taxes à l’exportation. Résultat : l’arachide est aujourd’hui le quatrième produit d’exportation du pays et le secteur occupe au moins 4 millions de Sénégalais.
Pour cette campagne agricole 2017-2018, d’après les chiffres du gouvernement, le Sénégal a enregistré une production record de 1,4 million de tonnes. Après avoir longtemps souffert, la filière est en plein renouveau dans ce pays qui est l’un des plus gros producteur d’arachide en Afrique. Dans le pays, elle occupe près de 70 % des actifs dans le monde rural, leur procure l’essentiel de leurs revenus annuels – d’après des chiffres de la Banque mondiale datant de 2016, environ 480 000 ménages ruraux cultivaient l’arachide.
L’arachide constitue une filière essentielle à l’économie du pays, et l’État a pris des mesures afin de redynamiser le secteur. À Taïba Niassene, à une cinquantaine de kilomètres de Kaloack, d’où vient une grosse partie de la production, les paysans ont reçu des semences subventionnées par l’État. Avant d’être distribuées, celles-ci sont minutieusement étudiées et testées à l’institut Sénégalais de recherche agronomique.
Conquérir de nouveaux marchés
L’arachide est aujourd’hui le quatrième produit d’exportation du Sénégal. Elle rapporte chaque année au pays entre 20 et 70 milliards de francs CFA. Pour soutenir les ventes à l’extérieur, le gouvernement a par exemple décidé de suspendre la taxe imposée aux exportations.
La Chine qui est le principal acheteur de l’arachide sénégalaise a enregistré lors de la dernière campagne une bonne récolte (18 millions de t contre des besoins estimés à 16 millions de tonnes), après plusieurs années de sécheresse.
Le pays tente donc de s’adapter à des normes sanitaires internationales afin de conquérir d’autres marchés, notamment européens, afin d’écouler cette production record.
L’autre clé pour développer le secteur est la transformation de l’arachide sur place.
Reportage de RéussiteCanal + et Galaxie Africa: https://dai.ly/x6ssyeo
C’est quant même dommage d’importer autant huile alimentaire
Dans la campagne 2017-2018 l’etat a imposé un prix d’achat au producteur trop elevé et completement hors marché. Le resultat sont que le chinois n’ont pas acheté. Les commercants ont du revendre au prix d’achat sans rien gagner!
On ne pourra plus dire « çà ne vaut pas une cacahuète » !
La production arachidière est aux mains des mourides, de puis la fin de la colonisation… Un cadeau des colons à la confrérie mouride, comme les cimenteries à la confrérie tidjane…
Les usines d’huileries d’arachides de Kaolack sont déjà dirigés et exploités par les chinois…
Qu’est ce qu’on vient nous parler d’exportation en Chine, puisque les chinois sont déjà là, dans les usines de Kaolack et qu’ils ont la main mise sur les achats d’arachides et leur transformation en huiles alimentaires pour les commercialiser dans le Monde ???
Et à lire le commentaire de N.Tendi, les chinois ont attendu et peut être acheté au plus bas prix, la production arachidière, complice de L’Etat sénégalais avec intérêts cachés et autres dessous de table inconnus de citoyen lambda… ou simplement, les chinois ont profité d’une nouvelle connerie de l’Etat sénégalais d’imposer un prix d’achat aux producteurs d’arachides et les prix se sont cassés la gueule, faute de ventes d’une denrée périssable…. Commercial, c’est un métier et le Chinois est plus fort que le Sénégalais à ce jeu…
Pour ceux qui ne connaissent pas, l’industrie arachidière au Sénégal, la visite des 2 MONTAGNES de cacahuètes dans les alentours de Kaolack vaut le détour et les ouvriers qui les mettent en sacs, tous petits en bas… De l’autre côté, on aperçoit l’usine de transformation en huiles avec ses cheminées fumantes… Mais, je ne sais pas si les usines (chinoises) sont visitables… Un peu plus loin, il y a la Mosquée Bleue des mourides, perdue au milieu de nulle part, mais payée par les talibés qui travaillent gratuitement dans les champs de cacahuètes mourides… Talibés qui travaillent pour des cacahuètes, c’est le cas de le dire !